Dans la vidéo ci-dessous, en date du 16 décembre, Jean Sarkozy témoigne de son admiration pour David Martinon et lui affirme son soutien “à mort”. Manifestement, Jean Sarkozy n’est pas superstitieux, et il apprend vite l’amnésie politique des paroles données.
La disgrâce peut être brutale lorsque le Décideur est très impulsif, et agit sur des coups de chaud ou de coeur. C’est assez effrayant de penser que notre Président puisse agir de manière aussi… nerveuse, en divorçant et se mariant en 11 semaines, en dégageant celui qu’il avait imposé à un mois d’une élection locale d’après un sondage de mauvaise augure, …
Martinon out, c’est son fils qu’il met en première ligne, âgé de 21 ans de surcroît. Je veux bien que Mr Sarkozy n’en fasse qu’à sa tête, mais sa côte de popularité est en chute libre en grande partie parce que les gens en ont assez de cette surexposition de sa vie privée, dont finalement on aimerait se fouttre totalement, pour peu qu’on ne nous la mette pas sous les yeux et dans les oreilles à longueur de journée. Malgré tout, comme sourd, il met son fils en première ligne.
Sourd ou en panique ? La manière dont David Martinon fut lâché choque encore plus. D’une violence inouïe, sans l’en avertir auparavant, c’est la Presse qui lui annonce la nouvelle, au sortir d’une réunion d’appartement. Le fils envoyé en service commandé pour faire le sale boulot, comme pour parachever une désastreuse gestion de communication de cette crise.
En panique ? Cette affaire suit la plainte déposée au pénal pour faux, usage de faux et recel à l’encontre du site internet du Nouvel Observateur. C’est la première fois qu’un Président de la Vè République attaque ainsi un média. Une violence, là encore, très mal perçue et signe d’une grande nervosité.
J’espère que Mr Sarkozy saura aussi faire preuve de sang froid car il aura à traiter des dossiers autrement plus importants et délicats, dans lesquels le calme et la reflexion devront prévoir sur la réaction à chaud.