La famille évolue, mais reste pour les Français un facteur de stabilité, de protection et d’épanouissement. Le dynamisme démographique de notre pays l’atteste. La droite mène une
politique qui fragilise le pouvoir d’achat et les conditions d’existence des familles et complique la vie familiale. Au contraire, le Parti socialiste propose de reconnaître, soutenir et
accompagner toutes les familles et de donner à chacun la possibilité d’une vie familiale.
>> Notre dossier spécial sur le projet
1. La droite a une vision archaïque des familles et mène une politique agressive à leur égard
Au lieu d’apporter des réponses spécifiques aux familles monoparentales, le gouvernement leur reproche d’entraîner une augmentation de la délinquance juvénile, comme en témoigne
le rapport de Jean-Marie Bockel de novembre 2010.
Les familles les plus vulnérables sont stigmatisées : une loi de juin 2010 autorise la suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire (5 cas sur un an !) et
depuis le mois d’octobre 2010, le versement des aides au logement par la CAF n’est plus rétroactif.
La qualité de l’accueil des tout-petits est dégradée par une politique de sous-financement des équipements pour la petite enfance, de remise en cause des normes d’encadrement et
de fermeture des classes de maternelle. Au-delà des conséquences sur la socialisation et l’éveil des enfants, c’est le travail des mères et l’équilibre économique des familles qui sont
menacés.
L’autorisation et l’encouragement du travail le dimanche, plus souvent subi que choisi, rend les temps dédiés à la vie familiale très difficiles à organiser.
2. Nous améliorerons l’accueil des jeunes enfants et les conditions de vie des parents
Pour permettre l’articulation des vies familiale et professionnelle – particulièrement des femmes – et lutter contre les inégalités qui se forment dès le plus jeune âge, nous
mettrons en place un véritable service public de la petite enfance appuyé sur les collectivités territoriales.
Les enfants des familles modestes seront prioritaires.
Nous permettrons la scolarisation gratuite dès deux ans pour les parents qui le souhaitent et rendront la scolarité obligatoire à partir de trois ans.
Nous réformerons le congé parental pour qu’il soit partagé entre les deux parents et mieux indemnisé.
3. Nous accompagnerons les familles dans leur accès à un logement adapté et abordable
Nous mènerons une action volontariste en faveur de l’accès de tous au logement : nous produirons des logements en masse, confortables et accessibles, nous plafonnerons le montant des loyers lors de la première location ou à la relocation (notamment dans les zones de
spéculation immobilière), nous agirons sur la facture énergétique par une taxation des
superprofits des groupes pétroliers pour financer des aides à l’isolation.
Pour les personnes en situation de perte d’autonomie, nous faciliterons la vie de couple et de famille en inventant de nouveaux parcours de logement fluides et adaptés aux
besoins, notamment en développant les structures intermédiaires entre le domicile et la maison de retraite.
4. Nous faciliterons la vie familiale en créant un « compte-temps » pour tous les travailleurs
Dans le cadre de la sécurité sociale professionnelle, nous créerons pour chacun un compte temps qui permettra de s’arrêter de travailler temporairement sans perdre les droits
liés au travail, pour reprendre des études, réaliser un projet personnel ou s’occuper de sa famille.
Ce compte sera alimenté tout au long de la carrière professionnelle selon des modalités que nous négocierons avec les partenaires sociaux, et s’articulera avec des dispositifs
existants comme le DIF (Droit individuel à la formation).
5. Nous assurerons l’égalité des genres et des familles
Nous ouvrirons pour tous les couples le droit au mariage, à l’adoption et à
l’accès à l’assistance médicale à la procréation.
Nous renforcerons le Pacs : congés pour événements familiaux, protection sociale complémentaire, droit au séjour, enregistrement à la mairie, etc.
Source : PS