Le monde du luxe, bientôt sold out?

Publié le 11 juin 2011 par Brieuc75 @brieuc75

Poursuite de nos aventures dans le monde du luxe, pour ceux qui ont profité des longs week end de fin mai et début juin et n'auront pas pris la peine de suivre les derniers mouvements de ce monde qui nous passionne.

Une vraie effervescence s'est emparée du monde du luxe.

C'est bien évidemment le géant mondial, LVMH, qui aura tiré le premier en s'emparant, au mois de mars, de Bulgari, tout en déchaînant les passions en montant à 20% au capital d'Hermès, qui vient de céder ses 45% de participation dans Gaultier, à l'espagnol Puig. Ouf déjà il faut suivre...

En même temps, Louis Féraud et Gianfranco Ferré étaient repris par un groupe de Dubaï.

Ces derniers jours, 3 autres opérations se sont bouclées :


- Labelux qui détient Bally, Derek Lam, Zagliani, vient de faire main basse, après le chausseur Jimmy Choo, sur la marque anglaise Belstaff, devenant ainsi un groupe alternatif face aux LVMH, PPR ou Richemont.


- Eurazeo, fonds d'investissement français, ramenait dans le giron français, Moncler en prenant 45% de son capital.


- Rémy Cointreau vient de vendre ses champagnes Piper Heidsieck au groupe EPI qui détient Weston, Bonpoint, Figaret... un nouvel assemblage


Pour ne pas rester en reste PPR annonçait souhaiter réaliser une grosse opération d'acquisitions de type Prada, Prada qui préfère poursuivre son aventure avec la désormais entrée en bourse (une vraie arlésienne) en Asie.

Alors pourquoi cette vigueur en ce moment alors que les soldes n'ont pas débuté pour nous?

Plusieurs raisons sont avancées :

- d'une part des besoins de capitaux ce qui expliquent que certains lachent des participations afin de financer leur propre développement dans des boutiques qui coûtent de plus en plus chères,

- d'autre part, un marché du luxe qui a de réelles perspectives de développement (8% estimés en 2011),

- et enfin des enseignes qui engrangent de très bons résultats à réinvestir.

La recherche se portera ensuite sur des marques qui proposent un concept global (prêt à porter, maroquinerie, bijouterie...) ou celles qui ont une réelle spécificité.

Après toutes ces opérations, les cibles risquent de se raréfier.

Ainsi Louboutin pourrait être une jolie cible.

Encore une histoire à suivre...