L’Obscurité
Je ne vois pas les mêmes choses….
Le jour m'offre l'éblouissante,
La nuit m'apprends la pénitence.
Je n'entends pas les mêmes bruits…
La confusion se baigne d'admiration,
Les détails retiennent mon attention.
La petite illumination, venue de nulle part,
Éclaire la scène ténébreuse du vide.
Ici les cristallins, de l'oeil, entrevoit reliefs
Comme une enfant dans un placard
Cherchant à voir l'obscurité
Sous son plus bel habit
Fantôme de l'obscurité
Fuit la lumière du jour
Pour garder ce secret
D'une vue entrevue
D'une ouïe plus fine
Dénouer tous ses sens
Pour mieux entreprendre
Ce voyage unique.
Où les couleurs n'existent pas.
Je me prête au jeu de l'obscurité.
J'entends ces craquements... si faibles,
Les bruits de cette vieille maison endormie…
Mon index, non loin du papillon*,
L'ouïe accueille la marche du chat
S'en allant à pattes de velours.
Le tic tac de l'horloge, silencieuse au quotidien,
Comme un ronflement en cette heure nocturne.
Le nuit, discrète fut-elle à ces temps perdus,
Vit de son temps aux heures appéciées.
Postscriptum
Notes:
Papillon : une partie de l'oreille.