La nuit, ne me cherchez pas
Ne me cherchez pas, la nuit je m’enfuis
Vous ne me trouverez qu’à l’infini
Là bas, il n’y a que du clair obscur
Où mon ombre noire, floue, adjure
Ne fouillez pas la fin des mondes
Vous ne trouverez que poussières
Formant les montagnes de l’oubli
Où la nuit torture les bons esprits
Bon Dieu, ne suivez pas ces poussières !
Vous disparaitriez dans l’immatériel
La vie s’y transforme sans cérémoniel
Où l’esprit hante les années lumières
Ne me cherchez pas, la nuit je m’évanouis
Je me dématérialise et glisse à l’indéfini
Ma raison délire, mon corps sommeille
Et je rejoins mon Ciel jusqu’au réveil