Étant parti comme spin off de la saga Colin Mc Rae, DiRT a su se démarquer et devenir une licence forte et propre pour finalement perdre le nom du pilote et devenir simplement DiRT 3. Après un très bon second épisode, la suite arrive-t-elle à apporter les nouveautés attendues ?
Le mode gymkhana vous demandera de l'adresse !
DiRT 2 était et reste un très bon jeu de course. Ça c’est sur. Pour autant, il comportait des défauts assez agaçants. Une IA trop agressive, une ambiance très “kéké” et quelques petits manques par ci par là. DiRT 3 corrige la plupart de ces problèmes. Pour commencer l’IA. Même si elle reste globalement agressive, aucun problème ne se fait ressentir de ce coté là. Elle a été nettement améliorée et son comportement est beaucoup plus crédible. On note donc une nette amélioration de ce coté. Pour autant, l’ambiance très tuning et tape à l’oeil reste présente. Même si le coté Drift et l’ajout de compétitions de figures ajoutent un plus au contenu du jeu et de la variété, les commentateurs, eux, gâchent l’ambiance du titre. Ils deviennent tellement agaçant que l’on perd en immersion, un tel dommage que les co-pilotes, eux, sont très bons et sobres.
Magnifique Finlande !
Coté graphiques, on se régale ! Certains circuits sont particulièrement soignés, notament celui en Finlande. On apprécie également la grande variété des décors. L’Afrique, l’Europe, Aspen… On à le droit à tous les types de climats possibles. Les conditions météos sont en plus de la partie. On peut simplement regretter que la pluie ne soit pas des plus réalistes. Enfin là je chipote vraiment. Le jeu est globalement d’une qualité assez exceptionnelle. On est vraiment plongés dans les courses grâce aux décors et à la variété des modèles de voiture. L’omniprésence de la pub sur ces dernières pourra en gêner certains mais il faut bien avouer que ça force le réalisme. De plus, la vue intérieure est vraiment fantastique. Les animations du pilotes, les détails et autres donnent de véritables bonnes sensations de conduite. Le véritable plus de cet épisode réside dans la mise en scène. Même si ça parait annodin pour un jeu de voiture, dans DiRT 3, les cadrages lors des replay, les spectateurs qui traversent le circuit… Tous ces petits détails créent une ambiance particulièrement profonde dans laquelle on aime évoluer. Au final, on regrette de devoir repasser par des menus plus classiques et on aura aimé une interface autant immersive ! On remarque également la possibilité de publier ses vidéos sur Youtube pour avoir ce genre de résultat :
On se régale en vue intérieure.
Bien entendu, on ne va pas finir ce test sans parler de la conduite. On reste dans du DiRT classique : entre arcade et simulation. Les réglages et options de pilotages sont très complètes et permettent une approche du jeu tout en douceur, en commencant par une conduite très simple puis en enlevant les aides au fur et à mesure. Encore une fois, rien de vraiment révolutionnaire mais du très solide. Il en va de même pour le contenu. Le mode Gymkhana permet de réaliser des figures et des prouesses de conduites pour épater le public, même si on s’éloigne un peu de la course pure. On obtient une bonne diversité dans le gameplay mais également une très grosse durée de vie. En plus de cela, le multi est très bien fourni et propose un système de fans pour montrer votre rang parmi les autres joueurs. On a donc un jeu qui vaut ses 70€. On pourra tout de même reprocher l’arrivée du pass online. Si vous achetez le jeu en occasion, il vous faudra donc débourser en plus pour débloquer le mode online et quelques autres fonctionnalités. Pour autant, cela ne gâche en rien la qualité globale du titre.
En conclusion, DiRT 3 est un très bon titre et une suite qui garde de bonnes bases et rajoute pas mal de nouveautés, tout en corrigeant les défauts précédents. Les commentateurs, parfois insupportables, en moins, le jeu aurait été pratiquement parfait. On attend donc pour le suivant une ambiance encore meilleure pour obtenir un jeu de course encore plus indispensable. Pour autant, si vous êtes amateur de grosse tutures : foncez sur celui là !
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