Uribe a décidé de riposter: " ce gouvernement n'a pas besoin de me faire passer pour un homme corrompu afin de mettre en place sa nouvelle politique anti-corruption. D'ailleurs, Santos maquille toutes mes anciennes mesures et les fait passer pour des nouvelles. Je ne crois pas qu'il cherche vraiment à lutter contre la corruption, c'est juste un effet de communication."
Uribe ajoute: "Santos et sa clique veulent discréditer mon gouvernement, qui a été un gouvernement patriotique. C'est pour cette raison que je suis obligé de me défendre. Je vais prendre à témoin les citoyens colombiens, aussi bien dans la rue que dans les rassemblements publics," faisant référence aux élections locales d'Octobre prochain où Uribe compte beaucoup s'investir.
Durant ces prochains meetings, Uribe "va engager les maires et les gouverneurs de mettre en place une nouvelle constitution faisant appel à davantage de forces de sécurité afin de rendre les villes encore plus sûr." Selon Uribe, cette mesure est nécessaire car Santos a totalement démantelé la politique sécuritaire de son prédécesseur: "la sécurité s'est détériorée dans plusieurs régions du pays, je n'invente rien."
Les supporters d'Uribe ainsi que des membres de son ancien cabinet ne manquent pas une occasion de stigmatiser la faiblesse de Juan Manuel Santos sur le plan sécuritaire, la délinquance et la criminalité ayant repris leur ascension depuis son arrivée au pouvoir.