Coco belles-nattes
de Daniel Prévost
Folio
Denoël (1985)
257 pages
Roman , France
Résumé
Lorsque Samuel Bronsten, un nouveau, arrive dans la classe de Denis Forestier, les deux enfants sympathisent rapidement.
Au contact de Samuel, Denis découvre l'antisémitisme ordinaire et diffus de la France de l'après-guerre, mais surtout l'amitié, une amitié que rien ne pourra briser... Daniel Prévost raconte avec
simplicité et tendresse les aventures souvent cocasses, parfois douloureuses, mais toujours émouvantes de deux jeunes garçons.
Mon avis : pas encore lu
L'auteur
Aux côtés de Pierre Desproges et de Pierre Bonte, Daniel Prévost se fait connaître grâce à l'émission 'Le Petit Rapporteur', satire de l'actualité orchestrée par Jacques Martin. En quelques séquences devenues célèbres, l'humoriste montre ses capacités d'irrévérence et de dérision. Diplômé de l'Ecole de la rue Blanche, le jeune comédien monte sur les planches dès 1964. Ses premiers rôles marquants au cinéma se font sous la direction de Jean Yanne, avec notamment la critique du monde de la radio dans 'Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil', dans lequel Prévost compose un personnage de fourbe. Cette interprétation trouve un écho latent dans nombre de ses projets ultérieurs : 'Le Dîner de cons' le montre en inspecteur des impôts un peu perdu - ce qui lui vaut le césar du Meilleur second rôle en 1999 -, 'La Vérité si je mens 2' en patron acerbe ou 'Astérix et Obélix contre César' en traître gaulois. Après une participation à l'émission 'Merci Bernard' de Jean-Michel Ribes au début des années 1980, on le retrouve beaucoup à la télévision, notamment dans 'La Grosse Emission' sur Comédie !. Il s'essaie également au one-man show avec 'Déconnage immédiat' et 'Etre ou ne pas être Daniel Prévost', mis en scène par son fils Sorën. Sur grand écran, il n'hésite pas à s'éloigner du registre comique pour aborder des rôles plus graves (' Le Colonel Chabert', 'Uranus'), ou fantasques (' Pas sur la bouche'). Et s'il revient souvent vers ses premières amours humoristiques, comme dans 'Home sweet home' ou le film 'Musée haut, musée bas', de Jean-Michel Ribes en 2008, Daniel Prévost sait accorder une place dans sa carrière à des compositions plus ancrées dans l'Histoire, comme son dernier spectacle 'Fédérico, l'Espagne et moi', dans lequel il rend un hommage musical au poète espagnol. De la dérision acide à la fervente nostalgie, Daniel Prévost se révèle polymorphe et ne s'embarrasse d'aucune limite.
Mon avis : Pa s encore lu
L'auteur