En évoquant le "besoin de caractère irréprochable de la vie privée", la leader socialiste a-t-elle détecté une tendance nouvelle forte dépassant et de loin l'après DSK ?
Le choc entre la presse américaine et la presse française est considérable sur le dossier DSK.
Jonah Goldberg, éditorialiste de National Review, a la formule suivante : "je suis fier de vivre dans un pays où une femme de ménage peut débarquer un dirigeant international d'un avion en partance pour Paris".
Sur le site de Vanity Fair, les commentaires sont terribles allant jusqu'à un : "en France, c'est comme cela qu'on donne un pourboire aux femmes de chambres".
Les déclarations de JF Kahn, BH Lévy, Jack Lang... sont vouées à des commentaires qui dénoncent "l'éternel gaulois".
Et les journalistes américains de mettre en évidence les "fâcheuses tendances" des journalistes français qui avaient "oublié" de parler de la seconde famille de François Mitterrand comme en 2007 de la situation familiale de Ségolène Royal et de François Hollande.
Dans ce contexte, que recouvre la déclaration de Ségolène Royal ? L'ouverture d'une nouvelle modernité démocratique avec une transparence plus forte ? La dénonciation d'une élite qui confond pouvoir et seigneur ?
Les prochaines semaines indiqueront rapidement si la France revient à "ses origines" en la matière ou franchit le pas selon la place accordée et le calendrier respecté dans le traitement de dossiers relevant du territoire national.
Il n'est pas sûr que de nouvelles lignes jaunes soient posées durablement ... ?