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Bafoussam :Les commerçants défient le préfet

Publié le 13 juin 2011 par 237online @237online
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En début de semaine dernière, il a signé un arrêté interdisant la vente de certains fruits au centre-ville du chef-lieu de la région de l'Ouest.Dans l'optique de barrer la voie à l'épidémie de choléra qui est en train de faire son lit dans la région de l'Ouest, le préfet du département de la Mifi, Fouapon Allassang, vient de prendre une décision interdisant la vente sur son territoire de commandement d'aliments susceptibles de propager le vibrion cholérique. Il s'agit notamment de la vente des sucettes, de l'eau sans conditionnement requis, des carottes et des pommes de terre vendues à l'air libre. Plus d'une semaine après la signature du communiqué de Fouapon Allassang, on se rend compte que rien ne bouscule les anciennes habitudes des commerçants. On les voit se balader à longueur de journée, sans aucune protection, avec ces produits interdits.Au lieu dit rond point Biao, des pousse-pousse garés toute la journée, exposés aux intempéries contiennent des pommes de France très prisées du public et surtout des femmes et petits enfants. Là où le bât blesse, c'est que nombre de personnes qui les achètent ne prennent pas soin de les laver avant consommation. Oranges, pamplemousse, aubergine, mangues, mandarines, sont d'autres fruits qui sont étalés à même le sol pour la vente, en cette saison de pluie. Rencontrés ce week-end à Bafoussam, ils sont nombreux les commerçants qui disent attendre la phase répressive ou la descente sur le terrain des agents des services d'hygiène pour s'exécuter. «Si le préfet nous empêche de vendre nous ne savons pas comment faire pour nourrir nos familles », soutient Jean Claude Simo, vendeur de fruits.
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