genre: épouvante
année: 1956
durée: 1h20
l'histoire: En voulant capturer la créature, des scientifiques brûlent maladroitement le monstre. Après avoir pansé ses blessures, les chercheurs découvrent que l'accident a accéléré son rythme d'évolution. Prisonnière des hommes, la créature sert désormais d'expérience aux scientifiques.
la critique d'Alice In Oliver:
La Créature est parmi nous, en anglais, The Creature walks among us, est le troisième et dernier épisode consacré au monstre venu des fonds des mers. Après deux excellents volets, Jack Arnold n'est plus de la partie.
Le nouveau film est donc confié à John Sherwood, qui reprend donc la trame et les thématiques des précédents opus.
Encore une fois, la créature doit faire face à quelques scientifiques, soucieux de défier Dame Nature. Ce sont encore les hommes qui viennent la taquiner et la capturer dans sa caverne sous-marine.
Malheureusement, l'opération se déroule dans les pires conditions: la créature est grièvement blessée et brûlée.
Mais peu importe, le but est d'étudier cette curiosité de la nature. Ensuite, les différents tests effectués accélèrent sa capacité de guérison. Mieux encore, les hommes tentent alors de la modeler à leur image.
Paradoxalement, malgré son côté sauvage et bestiale, la créature ressemble de plus en plus à un être humain, et les scientifiques à des monstres obnibulés par leur soif de connaissance.
Une dichotomie intéressante, mais au final, peu exploitée par John Sherwood, un cinéaste certes compétent, mais pas un réalisateur de film d'épouvante. Cela se ressent dans ce dernier épisode, par ailleurs, le moins bon de la trilogie.
Donc, rien d'exceptionnel dans ce troisième opus, John Sherwood se contentant de poursuivre les thématiques déjà explorées par Jack Arnold dans les précédents volets. Toutefois, La Créature est parmi nous reste un cru tout à fait honorable, mais nettement inférieur au premier chapitre de la trilogie.
Note: 11.5/20