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INDIE-POP - Ils sont tout fraichement sortis de cocon et voilà que déjà tout le monde les compare à leurs idoles, The XX... Mais qui sont ces texans de Love Inks?
Si jusque-là, l'idée était bonne. L'inspiration leur a peut-être manqué au moment de l'écriture. Puisque les bonnes intentions traduites par "Blakeye" s'essoufflent rapidement sur la distance. En grand fan de The XX, le trio en vient rapidement à singer l'original. Mais avec un certain brio, il faut l'avouer. Mais, E.S.P n'évite pas les pièges où ses prédécesseurs se sont joyeusement vautrés. Bah oui, ça traîne un peu la patte en forçant à tout prix son minimalisme et les titres brillent souvent par leur format bancal.
Alors, si l'ensemble révèle rien de transcendant, reste quelques bonnes surprises à l'arrivée. Le single "Blackeye", à garder pour ses compils de plage, mais aussi "Leather Glove" où Sherry LeBlanc se prend pour Hope Sandoval et insuffle un peu de mélancolie au morceau, ainsi que "In My Dreams", balade synthétique et dépouillée. Un peu cynique aussi. En moins d'une demi-heure, Love Inks offre de belles promesses. Et la certitude d'un vrai potentiel, bien mal utilisé pour le coup.