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Artiste chanteuse, par ailleurs présidente de la coalition des artistes féminins (Coaf), Antoinette Konan, fait partie des Ivoiriens qui, de tous leurs vœux, rêvent de la paix maintenant. Ici la reine du Ahoko raconte comment elle a vécu la crise et annonce son quatorzième album.La crise finie, que doit-on attendre de toi et surtout de la coalition des femmes artistes (Coaf) ?La crise tirant à sa fin, nous nous replongeons dans notre train-train quotidien. Et c'est dans cet élan que je prépare mon nouvel opus qui sera mon quatorzième album.Antou, à quand donc la venue du nouveau bébé et l'as-tu pré-baptisé ?Dommage, vous en souffrirez pour l'instant. Quand tout sera prêt, vous aurez la primeur. En ce qui concerne la coalition, elle se porte à merveille. Bien qu'elle ait souffert des soubresauts de la dernière crise, la coaf revient plus ragaillardie que jamais, dans un esprit de convivialité, de complicité agissante, de fraternité et d'amour.Cela dit, la coalition connaîtra de grands changements ?Absolument, il faut saluer ce sang nouveau qui, pour nous, est à saluer. Je veux parler de l'entrée des hommes au sein de notre structure qui, initialement, avait pour vocation la promotion de la femme artiste en Côte d'Ivoire. Désormais, on ne parlera plus de coaf mais plutôt de Coa (coalition des artistes) donc une structure mixte.Comment se fera donc cette nouvelle cohabitation ?Pour nous, leur arrivée (les hommes) est le signe de la confraternité vraie. Leur présence rassure davantage comme dans toute bonne société africaine. Mais également, il faut y trouver la maturité de notre entreprise et sa crédibilité aux yeux des autres. Mais attention, nous faisons d'une pierre deux coups. Il s'agit là de deux structures en "Une". La coalition des artistes femmes demeure et à ses côtés la coalition des artistes, toujours présidée par Antoinette Konan.Interview réalisée par Dieusmonde TADE