The Witcher 2: Assassins of Kings

Publié le 12 juin 2011 par Gameinvaders

Vivement attendu par les fans inconditionnels de “Geralt of Rivia”, c’est finalement au bout de 4 ans  d’attente interminable que ce nouvel opus dévoile son coeur survitaminé aux mutagènes et graphiquement bien trop époustouflant pour avoir envie de sortir de chez soi pour contempler la mer.

Ça grouille de details...

Commencez donc par une refonte au niveau du moteur graphique. Que dire, ce nouveau moteur est tout simplement bluffant mais nécessite une configuration au delà du réel si vous souhaitez profiter de l’ensemble de tous les effets graphiques. A noter que sur certaines configurations, des chutes de “framerate” assez importantes ont été constatées malgré les derniers patchs. Il est vivement déconseillé de désactiver l’Uber Sampling, un mode de rendu de haute qualité qui permet à des scènes entières d’être traitées plusieurs fois pour fournir des textures, des détails d’objets et un anticrénelage optimal (encore supérieur à l’anticrénelage et à l’anisotropie obtenus avec les paramètres maximaux). On appréciera la note des développeurs:  ”À utiliser avec précaution seulement sur des ordinateurs haut de gamme”. Vous l’aurez compris, The Witcher 2 est graphiquement réservé à l’élite.

L'arbre de compétences simplifié

Ajoutez à cela une nouvelle mécanique de combat plus dynamique et des menus dotés d’interfaces conçues pour les consoles qui peuvent sembler déroutantes avec une souris dans leur navigations. Le système de combat est bien pensé et change radicalement avec le premier, le rendant ainsi dynamique et plus facile à prendre en main. Il suffit de cibler un adversaires en dirigeant la souris vers lui et ensuite, c’est à vous de le rouer de coups. Réduit à deux style d’attaques, un coup puissant et un rapide, c’est à vous de jongler entre les deux, sachant que certains coups sont efficaces contre certains types d’ennemis. Tout comme votre épée de fer et d’argent: petite piqûre de rappel, celle en fer est efficaces contre les humains, celle en argent contre les monstres. On retrouve le système de méditation vous permettant de fabriquer des potions, appliquer vos points de talents, ou encore faire passer le temps. On retrouve également le système de craft d’objet qui vous permettra de construire de nouvelles épées, de nouveaux vêtements et armures. Le menu d’inventaire a été changé. Désormais chaque objet est rangé dans un type particulier et Geralt ne peut pas porter plus de 250 livres d’équipement. L’arbre de compétence a lui aussi été revu pour une meilleur compréhension. On a désormais 3 chemins possible: combat, magie et alchimie. Je ne compte pas les compétence d’entrainement qui sont obligatoires et bloquent le joueur dans sa progression en dessous du niveau 8. Pour finir les signes magiques sont de retour et cette fois tous présent. Ils sont désormais interactifs avec l’univers et utilisables dans des dialogues ou dans des phases de QTE bien amenées.

On comprend le 18+

Au niveau du background, les romans d’Andrzej Sapkowski fournissent une richesse sans précèdents et l’univers mature et violent est parfaitement retranscrit. The Witcher 2 se focalise sur une histoire détaillée avec une multitude de cas possibles avec, on le sait, 16 fins différentes qui apportent une rejouabilité non négligeable. On prend plaisir à découvrir l’histoire et on s’attache au personnage de Geralt, fesant des choix plus ou moins judicieux afin d’arriver à ses fins. On regrette tous de même l’effet “amnésie du récit” qui fini par etre pénible et le coté un peu grand n’importe quoi sur certaines phases mettant en scène la magie. Outre ces aspects, on retrouve avec plaisir les attractions communes et simplistes du premier épisode: le jeu de dés, les combats d’auberge, le bras de fer et puis les éternelles dames de joie toujours prête à satisfaire les besoins de ce cher Geralt.

Vous l’aurez compris, malgré quelques défauts par ci par la, The Witcher 2 est un excellent jeu. On sent que le jeu a été conçu pour consoles et je pense que l’on y verra très prochainement Geralt dessus. Véritable fierté polonaise, on espère que CD Projekt va poursuivre ses efforts et dans l’avenir offrir des jeux aussi passionnant que The Witcher.

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