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Des Rieslings à l'aveugle (4)

Par Daniel Sériot

Le service des vins à l’aveugle se poursuit, l’identité des vins ne sera dévoilée qu’à l’issue de la dégustation. Personne ne connaît la liste des vins sauf celui qui a préparé la dégustation, il ne s’exprime d’ailleurs qu’en fin du tour de table. Le hasard a fait que les deux vins servis à la suite et commentés aujourd’hui, ne sont pas alsaciens, j’avoue que j’en attendais un peu plus.

Riesling Heymanns Lowenstein Schiferterrassen  2005

La robe est de couleur jaune soutenue, franchement dorée, le nez est assez expressif et intense, avec tout d’abord des arômes un peu végétaux (asperges), de fruits jaunes variés et des notes de jaunes d’œuf, la bouche est assez grasse, avec des saveurs appuyées et luxuriantes de mirabelles et d’abricots dans un milieu de bouche  assez large et assez volumineux, la finale, dans la continuité est parfumée, sans déficit d’acidité, mais manque un peu de longueur. Quelques sucres résiduels. Un vin plus large que longiligne Noté 15,5

Riesling Donhoff Herman Shöle  2004

La robe est de couleur jaune claire, le nez est assez discret, avec une dominante d’agrumes assez élégants, la mise en bouche est caractérisée par une sensation un peu métallique, dans une construction sèche, le vin est tirée par une acidité un peu tranchante, la palette aromatique marquée par les agrumes est un peu monotone, la finale est fraîche, avec la même perception de saveurs, et toujours cette sensation un peu métallique. Quelques sucres résiduels  Noté 15 ?


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