Pour beaucoup, la réflexion ci-avant ne recevra en tout qu’une rebuffade. Elle relève, croient-ils, d’une sorte de sermon
machiavélique, romanesque, voire gargantuesque… La grandeur et la faiblesse, deux mesures extrêmes, comparables qu’en des termes opposés, ressortissent les aspérités qu’imprègne la vie au quotidien.
Voulons-nous à présent nous arrêter à l’auteur de cette réflexion, en substance auteur de cet article même, et saisir ensemble l’essentiel de ce qui lui tenait à cœur à l’accouchant :
Si j’écris des livres émouvants et émaillés des circonstances heureuses, c’est parce que je me rebute aux insuffisances de grammaire qui me sont propres auxquelles je m’engage à donner toujours une issue favorable. Autant qu’il en est occasion de remplir mon devoir civique -celui de lire et d’écrire-, je m’offusque, parfois en de moments nostalgiques et de fortes mémoires, de mon agréable compagnie.
Si je fais des poèmes d’amour d’une impétuosité inimaginable et d’un rythme saccadé et sublime, c’est parce que j’ai pas été à mesure de sauver ne fut-ce qu’une seule de mes histoires d’amour et je semble vivre mieux sans compagne…
A défaut d’une histoire vécue, la beauté de l’imaginaire l’emporte. Voyiez-vous ? Douce poésie !
Si pour vous j’ai écrit deux mille réflexions d’une beauté inouïe, dans lesquelles le présent sujet a été retranché, c’est parce que, dès la fleur de l’âge, mon père en a fait de la lecture quotidienne une mesure disciplinaire confortable. Bon grès malgré, j’y avait souscrit. Elle m’apporte aujourd’hui de bons fruits : honneurs, dignité et ma qualité d’homme.
Ma patience et ma faculté révérencielle à passer sur les fautes des autres résultent, dans une mesure confortable, de mes fautes de français et de mes échecs à pouvoir faire publier ne serait-ce qu’une seule de mes livres aux éditions harmattan. Enfin, en certaines occasions, tout le monde échouera !
Voici maintenant cinq années de temps que je suis épris d’une douce compagne. Jamais je me suis démarqué, jamais j’ai eu à saisir une seule occasion pour tirer enfin le vin. Pourtant, à chaque fois que je l’aperçois, la chaire de poule est pareille au premier instant. Elle occupe ma pensée et mes rêves. Ma faculté à aimer est servile à son existence !
Ça étonne tout de même que je puisse trouver assez d’espace pour lire des livres, écrire des poésies et faire autant des romans qu’il n’en faut pas…
Je doute que le moment soit venu de partager ma vie avec quelqu’un d’autre que moi-même au risque que je joue de ses sentiments, du reste sincères, comme il m’a été donné de jouer à la victime l’autre fois !
Mes yeux droits dans les vôtres, que vous soyez hommes ou femmes[1] qu’importe : ‘Pour ceux chez qui la déception a pris place, qu’ils se réjouissent au moins d’avoir honnêtement essayé. La prière serait d’aimer une seule fois et partir… mais hélas ! Qu’il vous plaise de savoir qu’il y a toujours ceux qui accepteront de mourir pour vous. Je suis de ceux de ceux-là. Parfois, nous manquons des mots pour exprimer ce que vous voulez entendre, ce que cache nos cœurs’
Pour finir enfin, si les hommes ne tenaient qu’à leurs vœux : deux rois des peuples et royaumes vaillants, celui de bas et l’autre de haut, se feront rendez-vous dans une vallée embellie des troupes où ils s’empêtrerons dans une bataille nostalgique, inoubliable, sans nom et écrite à la main seulement pour une vierge ou tout au plus une portion magique du genre Astérix et Obelux.
Que de grandeurs, que de faiblesses ! Me regardant dans une glace, croyiez-vous que je ne sois pas ravi de ma morphologie ?
Prince L. JOSHI[2]
Ont collaboré à la rédaction de cet article :
James BIHAME, Technologie 1, ULPGL Goma
HAMZA NENGO Baba’s, G3 Géologie, UNIGOM
[1] Lisez : garçons ou filles.
[2] Tél. 0994764451,
Email : joshiprince5@yahoo.fr
jamesprincej64@gmail.com