À l’inverse, dans l’enseignement catholique, les chefs d’établissement publient leurs offres de postes vacants et reçoivent les candidats un à un dans leur bureau lors d’un véritable entretien d’embauche, à condition qu’ils aient réussi un concours de professorat de l’éducation nationale validé par l’enseignement catholique. Le chef classe par ordre prioritaire les gens qui l’intéressent. «Nous avons en partie la main sur le recrutement, mais cela ne se fait pas sans règle», précise Catherine Leduc-Claire, déléguée générale du syndicat des chefs d’établissement du privé (SNCEEL). Un enseignant dont l’établissement vient de fermer sera par exemple prioritaire. «Cela permet toutefois d’avoir un type de profil adapté au projet d’établissement que l’on souhaite mener», poursuit-elle. Entre un lycée de centre-ville et un lycée de Seine-Saint-Denis, pour prendre deux cas extrêmes, les projets vont être différents en matière d’accompagnement scolaire.
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