de Primo Levi
Juliard (1987)
315 pages
(Se questo è un uomo, 1957)
Roman, témoignage, Italie
Résumé
On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant.
Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce. C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature
complexe de l'état du malheur. Peu l'on prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les
morts aux vivants, elle n'est que futilité.
Mon avis : pas encore lu!!!
Primo Levi est un auteur d'origine italienne. Chimiste de formation, Primo Levi voit son destin prendre une autre voie avec la Seconde Guerre mondiale. Avant de s'engager dans le mouvement de
résistance antifasciste, il travaille clandestinement dans différentes usines et déménage ainsi de Turin à Milan. Arrêté en décembre 1943 avec ses compagnons, Primo Levi transite par le camp de
Fossoli et se retrouve presque deux mois plus tard à Auschwitz. Il est ensuite affecté dans le laboratoire de chimie de l'usine de Buna, ce qui lui permet de bénéficier de conditions de travail
moins pénibles. Après la libération et l'exode pour rejoindre l'Italie, il ressent le besoin d'écrire ses souvenirs et donne naissance à 'Si c'est un homme'. Il se consacre alors à un travail de
mémoire : à travers ses récits poignants de vérité et d'humilité, Primo Levi devient un témoin de son temps pour les générations futures. En 1987, on le retrouve en bas d'une cage d'escalier.
Officiellement, c'est un suicide mais certains ne l'expliquent pas...