Au regard de son utilisation très spécifique en tant que traitement de substitution pour les patients victimes d’addictions à différents produits stupéfiants, la méthadone est un produit nécessitant une immense attention des autorités sanitaires ainsi que des professionnels de santé. De plus, ce médicament si particulier bénéficie de remboursements relativement importants de la part de l’Assurance Maladie et des mutuelles santé car il est absolument vital à la progression médicale d’un patient contraint d’en prendre. De plus aussi bien les mutuelles santé que l’Assurance Maladie réalisent régulièrement des opérations destinées à mettre en garde les assurés sociaux contre les dangers de tous les stupéfiants. En effet, une mutuelle santé va bien au-delà de son rôle initial consistant à accorder des remboursements à titre complémentaire. En fonction de ses ressources financières naturellement puisqu’il en existe de toutes les tailles, chaque mutuelle santé s’efforce de livrer des informations à caractère médicales pertinentes grâce au recrutement de professionnels de santé.
Dès lors pour en revenir plus précisément à la problématique de la prescription de méthadone à certaines patients, l’Afssaps veille depuis longtemps à l’existence de règles sécuritaires particulièrement strictes. En effet, les conséquences d’une absorption involontaire ou mal mesurée peuvent être considérables et c’est la raison pour laquelle l’Afssaps a fait valider de nouvelles règles en ce sens aujourd’hui : « L’Afssaps avait demandé que soient mises en place en parallèle des mesures pour minimiser les risques d’intoxication accidentelle comme le renforcement de l’information sur l’emballage, la notice et le résumé des caractéristiques du produit (RCP), ainsi que la diffusion d’une lettre aux professionnels et aux patients . La commission d’AMM de ce jour a approuvé les mesures proposées par le laboratoire. ». Il s’agit effectivement de protéger des patients dont la santé est d’ores et déjà fragile tant sur le plan physique que sur le plan psychologique. Néanmoins, ce fonctionnement n’est pas nécessairement aisé à mettre en place en pratique en raison du manque de personnes pour encadrer ces personnes en situation de grande souffrance personnelle.