Le vice-président chinois est arrivé hier au Chili afin de renforcer les relations entre les deux pays qui sont déjà bien établies.
Le Chili s’est déjà auto-proclamé comme la porte d’entrée de la Chine en Amérique du sud. Xi Jinping, le vice-président chinois, doit rencontrer aujourd’hui le président chilien, Sebastian Pinera afin de signer une longue liste d’accords bilatéraux entre les deux pays. Rien qu’en 2010, les échanges commerciaux entre le Chili et la Chine ont progressé de 44%, représentant 25 milliards de dollars.
De quoi rendre optimiste le président de la chambre de commerce chiléo-chinoise à Santigao, Matias Mori : « la visite de Mr Xi est très importante. C’est un signe très positif, sachant qu’il n’a visité que 4 pays pendant son déplacement à l’étranger. » Le Chili est en effet la dernière étape du périple mondial de Mr Xi qui l’entraîna en Italie, à Cuba et en Uruguay.
Sun Hongbo, qui est un expert de l’amérique latine, à l’université de Shanghai, estime que les relations solides entre les deux pays sont à chercher dans le soutien constant apporté par le Chili depuis plusieurs décennies envers l’ami chinois, même si les deux nations ont vécu sous des régimes politiques diamétralement opposés.
Le Chili a ainsi été le premier pays d’amérique du sud à reconnaître la Chine comme économie de marché et le premier à signer des accords commerciaux avec le gouvernement de Pékin. « C’est un pays unique dans l’histoire de la diplomatie chinoise. Les liens politiques sont historiques et sont appelés à durer encore longtemps. Comparé à ses voisins, le Chili a davantage développé les liens avec les pays asiatiques. Les chiliens ont un goût prononcé pour les relations Asie-Pacifique. »