Dans le dernier R&F, Bob Geldof déclare que "Nirvana étaient les derniers révoltés du rock". Depuis nada? Calme plat sur la planète rock?
Quelques part, on s'en fout. La musique du trio n'est plus révolte mais référence, avec des riffs qui décoiffent les oreilles et des accords simplicimes mais à l'efficacité rythmique et mélodique diabolique. Et cette variation rythmique qui vous libère l'hypophyse d'un coup d'adrénaline post orgasmique. Lithium en est un bel exemple. Kurt Kobain l'écrit après avoir vécu en fugue auprès d'une famille hyper religieuse, ... "Cause I found god"
Pour les non aficionados du punk rock, la musique de Nirvana est un bloc de granit à ne pas prendre en pleine gueule au risque de se casser net trompes d'eustache et incisives. La solution est de la contourner par son côté "Unplugged in New York". Le charisme de Kurt Kobain est à son paroxysme. On atteint les cieux musicaux.
Vous êtes alors atteint d'une poésie de souffrance qui transpirait sur Kurt Kobain. Loin du nirvana, peut-être proche des paradis artificiels, All in all is all we are...
Et quand vous avez gouté à cette poésie musicale, cela devient un besoin thérapeutique vital pour votre cerveau.
Soyez heureux!
Thot