Film : « Le chat du rabbin ».

Dans les années 1920. Le rabbin Sfar vit à Alger, avec sa fille Zlabya, un chat et un perroquet au verbiage exaspérant. Le chat finit par dévorer le volatile; il acquiert alors la capacité étonnante de parler avec les humains. Le félin demande au rabbin de se convertir au judaïsme, non sans manifester des convictions aussi iconoclastes que cartésiennes. Afin d’aider son maître à rédiger une dictée, il invoque malencontreusement Dieu en l’appelant par son nom; cette maladresse lui fait perdre la parole et il retourne à sa condition de chat domestique. Plus tard, il accompagne son maître et ses compagnons de route (un ami cheikh, un peintre russe et un ancien soldat du tsar, entre autres), afin de trouver la terre promise pour tous les juifs. Ce film d’animation s’apparente à un conte destiné à toutes les générations. Le héros principal, un chat truculent, a l’intelligence et l’outrecuidance de mettre les humains en face de leurs contradictions. De plus, ce film développe des thèmes d’actualité, comme la philanthropie, la tolérance et l’intégrisme. Un moment de cinéma à partager…