Je viens de faire cette trouvaille (via ActuaLitté), je ne résiste pas au plaisir de vous la faire partager : le générateur de titre pancoliens, pompeusement baptisé "Cadavre exquis Pancolien" par l'éditeur (car c'est une opération bassement promotionnelle). Mais je m'en tiendrai à pancolotron, c'est plus simple et moins marketing.
Car les titres des romans de Katherine Pancol -je n'en ai lu aucun, et j'en suis fier- c'est tout un programme. Vous avez sûrement déjà posé le regard sur Les yeux jaunes des crocodiles, La valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (celui-ci étant le plus beau de tous). Ils ont tous ce petit je-ne-sais-quoi d'indéfinissable, à la fois charmant et agaçant, qui est devenu la véritable marque de fabrique de l'auteur. En sus du contenu même de ses livres que je n'ai toujours pas lus depuis la phrase précédente.
Il y aurait d'ailleurs matière à vagabondage de l'esprit... On aurait donc, d'un côté, des écrivains à titre court, comme Philippe Djian (Ardoise, Frictions, Impuretés, Impardonnable, et autres Incidences), et de l'autre, les écrits longs de titres vains, qui donnent lieu à pastiche, comme ce délicieux exercice de style de Patrick Besson, qui fournit une impressionnante liste d'idées de titres pour le prochain Pancol. Allez, zou : le pancolotron, c'est par ici.
Et n'oubliez pas : "Les pélicans du port d'Amsterdam sont grossiers en hiver". Mais "Les lions de la Tour Eiffel sont libres toute l'année". C'est grand et magnifique. On dirait des proverbes bantous.