genre: action, catastrophe
année: 1996
durée: 1h55
l'histoire: Une explosion endommage le tunnel qui relie New-York au New Jersey. A l'intérieur, les survivants cherchent une issue. Kit se porte volontaire pour les secourir et réussit à s'infiltrer dans le tunnel.
la critique d'Alice In Oliver:
Il ne faut pas l'oublier. Sylvester Stallone reste avant tout un acteur de film d'action. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard, dernièrement, Stallone est revenu à ses premières amours: John Rambo ou encore The Expandables.
Au milieu des années 90, l'acteur commence à connaître le déclin et sombrera peu à peu dans un certain anonymat, étant condamné à apparaître dans une courte séquence de Taxi 3.
Bref, tout cela sent un peu à la déchance. C'est à l'image finalement de ce Daylight, réalisé par Rob Cohen en 1996.
Certes, ce gros film catastrophe remplit le cahier des charges. A savoir que ce film d'action contient largement ce qu'il faut en matière de suspense, de tension et de morceaux de bravoures.
Pourtant, Daylight ne procure (au mieux) qu'un ennui poli.
En vérité, la faute revient à la réalisation elle-même, incroyablement prétentieuse et qui multiplie tous les poncifs du genre: personnages caricaturaux et guère attachants, explosions dans tous les sens, le sens du devoir et du courage et une production catastrophe très hollywoodienne.
Bref, tout cela n'est guère surprenant. Certes, Sylvester Stallone fait ce qu'il peut et s'en sort avec les honneurs.
Mais force est de constater qu'il ne parvient pas à sauver Daylight du naufrage, l'ensemble étant trop classique pour susciter l'intérêt.
Note: 06/20
Note naveteuse: 12.5/20