« En raison des combats, le personnel médical a souvent eu du mal à atteindre certaines parties de Sanaa », déclare Jean-Nicolas Marti, chef de la délégation du CICR au Yémen. « Lors des accalmies, des dizaines de personnes appelaient le CICR, demandant de l'aide pour transférer les blessés vers un hôpital et recouvrir les corps des morts. »
Depuis le 4 juin, des équipes conjointes du CICR et du Croissant-Rouge du Yémen travaillant à Sanaa et aux alentours ont enlevé une vingtaine de corps et transféré cinq personnes blessées vers les hôpitaux. Au cours de la seule journée du 7 juin, sept corps ont été enlevés à Al-Hassaba, dans le nord de la capitale. Au total, quatre collaborateurs du CICR et une vingtaine de volontaires du Croissant-Rouge du Yémen ont pris part à ces opérations.
« Aujourd'hui plus que jamais, nous sommes résolus à mener à bien nos activités humanitaires neutres et impartiales à Sanaa et ailleurs dans le pays », a déclaré M. Marti. (Lire la suite)