La dernière étude d’UNIA nous conforte dans la constatation que l’écart (43 fois) entre les salaires les plus bas et les salaires les plus hauts ne cesse de croître, malgré les pompeuses paroles des entreprises et des politiciens.
Certains souhaitent faire légiférer sur cette question, notamment pour contenir cet écart de 1 à 12.
Il existe un autre moyen.
Pénaliser l’entreprise payeuse de telles rémunérations en multipliant son taux d’impôt par le même facteur que celui qui sépare les salaires qu’elle verse.
Mais imaginer de tels systèmes relève malheureusement de l’utopie, tant la sauvegarde des privilèges passe avant toute autre considération dans le comportement indécent des parlementaires bourgeois majoritaires.