Avec eux, on sait que des liens de sympathie et d'amitié existent. Il faut dire que, au moment du festival, les innombrables tâches, le stress, le manque de sommeil contribuent à une euphorie exceptionnelle: réussir une semaine de festival sans être professionnel de l'événementiel n'est, en effet, pas chose ordinaire...
Mais je m'égare. Hier, en fin d'après-midi donc, la Lanterne Sourde se produisait pour un apéro sur la terrasse, au demeurant fort accueillante, du Mandala. Sous le ciel pourtant voilé, nous étions, en manches courtes, savourant le répertoire du trio: très largement dominé par Chet Baker et Philip Catherine mais aussi Miles Davis, Horace Silver et, en guise d’antépénultième morceau, "Tango for Vasquez y Pepito" d'Enrico Rava... Rava qui était, lui aussi, à Souillac l'an dernier.
Sous la vigne vierge de la terrasse du club toulousain et au rythme de la danse de la serveuse, je revivais un peu Souillac 2010 et anticipais l'édition à venir. Car la Lanterne Sourde inaugurera "Le Jazz dans la Vallée", une nouvelle formule, en amont du festival, que nous aurons très certainement l'occasion de présenter ici.
Gilles