Le visage de la victime de DSK dévoilé

De nombreux médias commencent à dévoiler le visage de Nafissatou Diallo, la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn

Plusieurs clichés faux circulaient sur la Toile, mais il semble que cette fois, on puisse enfin mettre un visage sur la femme dont tout le monde parle. Paris Match est parvenu à obtenir les premiers clichés de Nafissatou Diallo, femme de chambre du Sofitel, qui accuse l’ancien patron du FMI d’agression sexuelle. La jeune femme n’avait que 19 ans sur cette photo, elle en a aujourd’hui 32. Ses yeux ont néanmoins été dissimulés sous un bandeau noir, puisque elle est toujours sous la protection de la police new-yorkaise.

Les avocats de Nafissatou prêts à attaquer

Kenneth Thompson et Douglas Wigdor, les avocats de Nafissatou Diallo, ne comptent pas épargner DSK. Les deux hommes de ce tandem de choc annoncent qu’ils n’ont pas l’intention de se laisser impressionner par « l’argent, le pouvoir et l’influence » de Dominique Strauss-Kahn. Dans une interview accordée au Parisien,Douglas Wigdor, 42 ans, ancien procureur à Long Island, revient sur sa détermination sans faille à contrer DSK. Formé dans les meilleures universités catholiques de Washington Douglas Wigdor est réputé pour être un spécialiste de la défense des victimes de harcèlement sexuel.

« J’ai rencontré une femme traumatisée »

Déterminé à prouver la culpabilité de l’accusé, Douglas Wigdor revient sur l’état psychologique de sa cliente :« Cette mère est évidemment terrifiée, bouleversée. Elle est entrée en dépression après ce qui s’est passé dans cette suite au Sofitel. J’ai rencontré une femme traumatisée qui traverse une période très difficile. Elle est aujourd’hui incapable de reprendre son travail et surtout d’exercer à nouveau son métier de femme de chambre ». Il réfute totalement l’idée d’un complot : « Cette femme est à mille lieux d’imaginer ou de pouvoir participer à ce type de projet. Cela ferait sans doute un bon film mais cette idée est totalement ridicule ». Le passé de DSK sera également passé au crible, puisque selon Me Wigdor, « quand on parle d’agressionsexuelle, de viol, si vous avez plus d’une femme qui vient témoigner de ce qu’elle a enduré, il sera bien difficile de mettre en cause la crédibilité de cette victime. (…) Il va falloir rechercher toutes les autres victimes partout dans le monde, et je suis certain qu’elles sont nombreuses ».

Lauren Clerc