L’Institut Economique Molinari (IEM) vient de publier une étude visant à comparer le poids de la fiscalité pour les salariés des 27 pays de l’Union Européenne. En moyenne, c’est près de 44% du salaire des individus qui travaillent au sein de l’UE qui sera socialisé en 2011 (charges sociales « patronales », charges sociales « salariales », impôt sur le revenu et TVA).
Avec un taux d’imposition réel de 56,36%, la France arrive troisième du classement après la Belgique (58,83%) et la Hongrie (57,28%). Le jour de libération sociale et fiscale du salarié français moyen aura donc lieu cette année le 26 juillet. En termes de pouvoir d’achat, cela signifie que pour qu’un salarié français puisse disposer librement d’un euro, son employeur doit lui verser 2,3 euros. Par ailleurs, nous détenons le record européen des charges sociales avec un taux record de 66% du brut qui en dit long sur le coût réel de notre système de protection sociale.
Pour mémoire, quand votre employeur débourse 48.492 pour vous payer, 16.079 euros partent en charges sociales « patronales », 5.301 euros sont prélevés sur votre salaire au titre des charges sociales « salariales », vous paierez 4.508 euros d’impôt sur le revenu et quelque chose de l’ordre de 1.440 euros de TVA. Il vous reste donc 21.164 euros.