Satiricon

Publié le 10 juin 2011 par Pralinerie @Pralinerie
Pétrone avait été le cauchemard de certaines versions de prépa. Et puis, à mesure que mon latin s'est amélioré, j'ai pu apprécier un peu plus le bonhomme... Mais là, je l'avoue, cette relecture complète de l'oeuvre s'est faite en français. Avec un petit coup d'oeil au latin de temps à autre pour constater que j'avais un peu perdu la main. Bref, le Satiricon, c'est un petit roman qui m'est assez cher.Alors, certes, c'est souvent très olé olé et à la limite de la pornographie. Voire au delà de la limite. Mais c'est aussi amusant de lire les aventures de ces jeunes éphèbes. Encolpe et Ascylte se partagent les faveur de leur 'petit frère', le charmant Giton qui fait tourner toutes les têtes du roman. Eux mêmes, assez séduisants, plaisent plutôt aux femmes qui les séquestrent et les épuisent. Outre les scènes érotiques, il y a quelques aventures : fuite en mer, passage dans différentes cités, retrouvailles, impuissance, captation d'héritage (ou du moins tentative de captation), mariage de Giton etc. Et puis le gros morceau du repas de Trimalcion qui accumule les nourritures les plus farfelues (en tous cas, en apparence) mais finalement assez communes. Ecoeurant de quantité et de vulgarité que ce passage chez le parvenu !Hélas, c'est un roman à trous et le fil est parfois difficile à suivre. Et puis, certains épisodes tournent court. De même, le roman se termine en queue de poisson.