Pour notre premier weekend au bord de mer nous avons choisi Acapulco. Ou plutôt les obligations professionnelles d’Aurore ont choisi Acapulco ! Cette ville, jumelée avec Cannes, est écrasée toute l’année sous un soleil de plomb. L’humidité étant omniprésente avec une température avoisinant les 40° à l’ombre, il y est impossible de garder un vêtement sec. Du coup, c’est maillot de bain et farniente pour tout le monde, et clim obligatoire pour pouvoir dormir.
La ville a beau se trouver au bord du Pacifique, il n’y a quasiment pas de vagues et s’il n’y avait pas autant de palmiers et de buildings on pourrait se croire au bord de la Méditerranée. Pourtant, il parait que les vagues sont assez dangereuses… Les plages sont noires de monde en ce weekend paradisiaque, car il s’agit de la plage la plus proche de la capitale, à seulement 5h de bus, et 3h30 de voiture – vitesse non précisée, mais vécue. La ville comptait seulement 5000 habitants en 1900, 28000 en 1980 et plus de 700000 aujourd’hui. C’est vraiment de la croissance sauvage ! Sur les photos de l’époque, on reconnaît à peine la baie. Le paysage était alors vierge.
Ici on passe la journée à la plage sous un parasol, on dîne des fruits de mer avant de passer la soirée dans l’un des nombreux clubs avec vue sur la mer. De nombreuses compagnies proposent une visite de la baie en bateau. La vue est tellement incroyable et en décalage avec ce que l’on a l’habitude de voir en France que cela vaut vraiment le détour.
Pour notre visite nous avons choisi une embarcation typiquement mexicaine, c’est à dire un bateau de 3 étages avec vue panoramique sur le pont supérieur, un groupe de salsa au premier, et un DJ au second, le tout avec open bar, piste de danse et piscine, s’il vous plaît, agrémentés de commentaires mondains sur les richissimes propriétaires des villas locales. C’est culture locale ! On était effectivement les seuls européens sur le Fiesta Bonanza.
Nous avons aussi parfait notre connaissance de la ville dans l’ancien fort d’Acapulco, transformé depuis en musée, très intéressant et pas trop long (10 salles). On y apprend notamment qu’Acapulco est le port par excellence pour to
us les produits d’origine asiatique. Cela ne nous a donc pas étonné lorsqu’on a vu des dizaines de camions de voitures de… Nissan !La ville par ailleurs est une mégalopole béton-sur-plage, dont l’Avenue principale s’appelle La Costera, bordée de restaurants et d’énormes hôtels (+ de 20 étages !). Le charme n’est pas trop au rendez-vous, mais l’ambiance de la côte est assez agréable. Ce furent des petites vacances pour nous… Mais nous avons dû nous contenter d’un petit hôtel sans prétention mais dans notre budget, propret et avec piscine et clim !
Ici dans la capitale, beaucoup de personnes vous diront que « ça craint vraiment en ce moment à Acapulco avec les narcos ». Nous n’étions pas très rassurés en y allant, et on en revient avec une toute autre opinion ! Hyper touristique, si on se cantonne aux zones touristiques il n’y a aucun soucis, même le soir. Bref, un spot balnéaire proches pour partir changer de l’air contaminé et de l’altitude du D.F.
Ah, et pour finir, un petit rapport d’étonnement : il n’y a pas de mouettes sur la côte pacifique d’Acapulco, mais en revanche il y a des espèces de corbeaux qui ne doivent pas en être… Bizarre…
Alors, Acapulco, ça vous tente ?
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