Frénétiqu’ l’un’ d’elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: « Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l’anarchie! »
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d’un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu’elle serre comme un étau.
Les policiers ont tellement apprécié l’aubade qu’ils ont embarqué manu militari la petite bande venue protester devant le commissariat pour la condamnation à 200€ d’amende et de 40 heures de travail d’intérêt général d’un Rennais qui avait eu l’outrecuidance de fredonner ce même couplet du haut de sa fenêtre alors que trois des « lourdauds » comme aimait à les qualifier Brassens, patrouillaient sous son balcon.
Et si tous les français se mettaient à chanter en canon cette belle strophe, l’histoire que nous remplissions chacun à notre tour les bancs de ces accusés qui osent encore écouter Brassens alors que celui-ci n’a même pas soutenu Nicolas Sarkozy ?
Vous pouvez rejoindre cette chorale de dissidents en vous connectant au site : La Canaille du midi, chorale de chants révolutionnaires de Toulouse.