Greatest Artist - N°3 : Bob Dylan

Publié le 10 juin 2011 par Loaparis

Bob Dylan

Né en 1941 sous le nom de Robert Zimmerman (qui l'aurait cru !), et toujours bien vivant (ce que beaucoup ignorent également !), est l'une des icônes de la scène musicale américaine des années 1960, de la contre-culture sixty. Et une icône tout court, dont les chansons apparaissent souvent en tête des classements rock – on ne compte plus le nombre de fois où Like a Rolling Stone arriva en tête.

Au début des années 1960, le chanteur adopte définitivement le nom de Bob Dylan, et l'attitude et la vie des chanteurs folk de Greenwich Village, New York, où il vit depuis janvier 1961. Il se rapproche des membres de la société de musique folk de l’Université de New York, qui aura une grande influence sur ses talents d'auteur. Sa grande première a lieu le 11 avril 61, lorsqu'il assure la première partie de John Lee Hooker, encore peu connu. Mais quand même. Un an plus tard sort un premier album, constitué de reprises folk et blues.

Puis suivent des tubes, maintes fois repris, tels que Don't Think Twice, It's All Right, Man of Constant Sorrow, The Times They Are a-Changin'.

Puis les mouvements de contre-culture sur les campus universitaires. En 1963, la Marche sur Washington. Le Vietnam et les mouvements civils... Le couple Joan Baez / Bob Dylan prend dès 1963 la tête d'un mouvement pacifiste et Blowin' in the Wind, composée en avril 1962, connue par l'interprétation de Peter, Paul and Mary, devient un hymne à la paix, encore fortement repris aujourd'hui.

De 66 à 68, Dylan est contraint au repos, suite à un sérieux accident de la route. Puis refusant d'être une star, à l'image des Beatles, il se cloitre chez lui (on ne le verra pas à Woodstock), puis teste de nouveaux genres. Et en 71, changeant à nouveau, il entame une tournée. Puis une seconde, la Rolling Thunder Revue en 76, accompagné de Joan Baez.

Au début des années 80, Dylan évolue une nouvelle fois, et entre dans ce que l'on appelle sa période chrétienne, empreinte de mysticisme. En 83, c'est au tour du judaïsme d'influer sur ses textes. Après des collaborations avec les Gratefull Dead ou George Harrison, Dylan sort au début des années 90 des albums constitués de reprises, ce qu'il fera jusque 97. Cette année là, il sort un album inédit, marquant un énième renouveau du chanteur.

Au cours de sa carrière, il a testé une quantité de genres musicaux, du folk (au début de sa carrière), du rock pur (à partie de 65 avec Highway 61 Revisited), de la country (avec Johnny Cash) du jazz, de nombreuses balades, inspirés par les contestations populaires et la beat litterature, des textes qu'il fait, au début des années 1960, paraître régulièrement dans la presse. Et tout ça se fait au son de guitares, banjos et harmonicas.

A côté de sa carrière de chanteur, on trouve celle d'auteur, pour les Beatles (rencontrés pour la première fois en 64) ou U2, Jimi Hendrix ou les Guns'n Roses. Un statut d'auteur qui lui a d'ailleurs valu d'être nommé à plusieurs reprises pour le Nobel de la littérature. Et ça, ça n'est pas donné à tout le monde !

L'avant-dernier album de Dylan, Modern Times, s'est classé en tête des ventes et des hits dès sa sortie en 2006. Plus de quarante ans après ses premiers succès, un cas unique dans l'histoire de la musique. Si Justin arrive jusque là...

Les anecdotes qui font que

  • Dylan a été un fan de Bardot et de Hardy. Oui.

  • Il obtient le Pulitzer en 2008 pour son rôle et son impact sur la culture américaine.

  • Bob Dylan est peintre. Aussi.

Lo, Tambourine Man