FABLE
A deux doigts, de toucher l'Olympe,
il redescendit tout droit dans les limbes,
pour avoir cru, que les parures dont il se nimbe,
lui donnait le droit divin, de culbuter les nymphes.
De son forfait, on fit des feuilles grasses,
pour narrer en détails sa disgrâce,
ou les mésaventures d'une mauvaise passe,
sur fond de lutte des classes.
De sa prison dorée, est t'il devenu plus humble,
méprise t'il un peu moins les gens simples,
regrette t'il son fait du prince,
et tous les espoirs qu'il évincent.
Son épouse et ses trésors volant à son secours,
qu'il est beau et pur cet amour,
apparraissent à leur tour, les avocats ténors,
on achète tout avec de l'or.
Laissons la justice agir et se prononcer,
mais a mon avis, les apparences seront sauvées,
par quelques millions donnés,
bien triste réalité, bien triste moralité.
PAEPEGAEY Michel
Postscriptum
toute ressemblance avec des personnes existantes ne serait pas une pure coincidence