La presse anglaise est en colère et elle est exprimée dans l’édition du jour du « Telegraph ». Même si Barack Obama a récemment affirmé que la Grande-Bretagne est le principal allié des Etats-Unis, le torchon brûle entre les deux pays après une bévue diplomatique du président américain. Lors d’une assemblée générale des Etats de l’Amérique à San Salvador, l’administration de Washington a signé un document remettant en cause la souveraineté des Iles Malouines, qui se trouve à une centaine de kilomètres des côtes argentine, et qui furent le théâtre d’une guerre éclair entre l’Argentine et la Grande-Bretagne en Juin 1982.
Pour le « Telegraph », la signature de ce document « est la preuve qu’Obama continue de nous donner des gifles à travers la délicate question des Iles Malouines. En signant cette remise en cause, l’administration d’Obama se range au côté des argentins ainsi qu’avec des présidents étrangers pourtant anti-américains, comme Hugo Chavez et Daniel Ortega.»
Le document en question demande même l’ouverture officielle de négociations entre l’Argentine et l’Angleterre sur la souveraineté des Iles Malouines, ce qui, pour Londres, est tout simplement inacceptable et « arrive juste après une période de 18 mois où le régime Kirchner a multiplié les menaces, notamment celle d’un blocus des navires britanniques au sud de l’atlantique. »
Le Telegraph cite une déclaration de l’ancienne premier ministre anglais, Margaret Thatcher, affirmant qu’aucune négociation n’est possible sur les Malouines et que « la Grande-Bretagne ne cédera jamais aux menaces de l’Argentine ou de ses alliés tyranniques comme le Vénézuela. »
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