Aujourd’hui, Rafael Nadal fait sa loi sur sur terre battue, Pedro Almódovar enchaîne les miracles cinématographiques, la sublime Luz Casal nous berce encore de sa voix suave et l’ombre surréaliste de Salvador Dalí plane au-dessus de l’histoire de la peinture.
Jorge Semprún, auteur franco-espagnol vénéré, vient de nous quitter à l’âge de 87 ans. Décédé à Paris mardi soir, il était l’un des symboles de la richesse humaine de son pays natal. L’écrivain humaniste avait choisi de vivre principalement en France depuis 1945, année de sa sortie du camp de Buchenwald.
Un choix fait par de nombreux citoyens espagnols, car, malgré ses apparences (parfois) froides et endormies, Paris est une ville accueillante. Réputés chaleureux, fêtards et décalés, les Ibériques perdus dans la jungle urbaine parisienne ont ainsi trouvé refuge dans diverses adresses.
A commencer par les bars à tapas, où sangria, queso manchego (fromage) et patatas bravas (pommes de terre à la sauce tomate épicée) se consomment à toute heure entre amis. Un air d’Espagne à Paris, qu’on retrouve à l’Instituto Cervantès, espace incontournable de la culture ibérique. En plus des expositions, des conférences et des soirées flamenco, on y apprend la langue de la ténébreuse Penélope Cruz.
Pour les fans de design et de mode, inutile de préciser que les accessoires cultes d’Agatha Ruiz de la Prada sont des must chez Pylones, tout comme les robes asymétriques et bariolées de la marque Desigual, disponibles aux Galeries Lafayette.
Alors, prêts pour un petit tour en Espagne en plein Paris ?