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Douchka, Mes ailes brûlées

Par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Douchka, Mes ailes brûlées

Douchka Esposito, si vous vous en souvenez, c’était l’ambassadrice de la marque Disney en France pendant les années 80. Petite jeune-fille blonde de 20 ans en robe écossaise, elle commence sa collaboration avec la firme américaine en 1984. Mickey, Donald et moi, Elémentaire mon cher Baloo et tant d’autres sont d’énormes succès chez nous et ont, pour ma part, bercé mon enfance.

Le 21 avril dernier, la chanteuse a sorti aux éditions du Rocher, son autobiographie, Mes ailes brûlées. Un livre où Douchka nous parle sans tabou de sa vie. Des origines napolitaines de son grand-père Esposito à sa vie actuelle avec Jésus Villanueva (qui écrit la préface) et leurs projets artistiques communs, tout est passé en revue avec simplicité et franchise.

Fille de l’actrice Pascale Petit, de qui elle sera momentanément séparée à l’age de 3 ans, et du chanteur-poète-acteur Giani Esposito qui meure quand elle a 10 ans, la petite Bojidarka (son premier prénom) a toujours été ballotée par la vie, alternant phase de bonheur et de malheur. Très précoce, elle devient à 12 ans l’un des plus jeunes mannequins de l’agence Elite. Sa carrière est lancée. Elle atteindra son apothéose en 1984, avec le contrat Disney, obtenu grâce à son beau-père, Humbert « Mémé » Ibach, producteur notamment de Karen Cheryl. Mais une erreur de jugement l’a poussera à refuser le renouvellement de ce contrat en 1989, et cette décision marquera le début d’une longue descente aux enfers, notamment marquée par de mauvais choix amoureux.

Nous vous laisserons découvrir la suite de son récit, en vous plongeant dans ce livre. Pour ma part, j’ai été content de découvrir la vie d’une de mes idoles d’enfance : son parcours, la période Disney, les différents échecs professionnels et sentimentaux, ses rencontres, ses différentes tentatives de retour plus ou moins réussies. Même si la construction du récit est parfois un peu brouillon (on a parfois du mal à savoir de quel moment de sa vie la chanteuse nous parle car elle use trop des flashbacks et des flashforwards), une chose est sûre, sa vie a loin d’ avoir été toute rose.

Mes ailes brûlées de Douchka Esposito, Editions de Rocher, 302 pages, 19,90 €.


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