La cyberguerre n’est plus une fiction ou une idée de scénario hollywoodien.
Tout le monde se souvient du ver Stuxnet, en 2010, impliquant l’Iran et son programme nucléaire, dont les installations ont été mises hors service suite à une attaque informatique.
Une série d’attaques via les réseaux informatiques frappe les Etats-Unis depuis quelques semaines.
Google, Lockheed Martin, certains grands groupes pétroliers… Pire : des infiltrations sont détectées sur certains sites sensibles, laissant présager de futures attaques !
La NSA, l’Agence américaine de Sécurité, va dépenser 30 milliards de dollars dans les cinq prochaines années pour s’équiper d’unités d’élite afin de protéger ses réseaux informatiques. La Chine vient d’annoncer dernièrement la même intention.
Ces attaquent surviennent au moment où la Maison Blanche présentera, dans quelques semaines, un document dans lequel sont énoncées des propositions en termes de cyberdéfense pour faire face à ces attaques. Allant même jusqu’à assimiler ces attaques à des actes de guerre !
Ce qui peut laisser présager le pire en cas d’identification de la menace (un Etat ou un groupuscule isolé), à savoir une riposte appropriée allant de sanctions économiques à l’utilisation d’armes de guerre, même si le recours à un déploiement de forces armées reste la dernière option.
Et que dire si toutes les grandes puissances prennent les mêmes dispositions en cas d’attaques !
L’Europe, la France mais aussi la Grande-Bretagne viennent de se doter de dispositifs permettant une réaction efficace.
Le principal problème reste donc à définir d’où proviennent ces attaques. Même si la Chine est souvent pointée du doigt – malgré les démentis des autorités chinoises quant à leur implication – les tensions restent vives et les menaces sont prises très au sérieux. Cependant, de simples soupçons ne justifient pas une riposte militaire.
Est-ce le retour à la guerre froide ?
Chacun campe sur ses positions, sans concertation avec d’autres pays, alliés ou concurrents, et tous prennent des décisions en termes de sécurité informatique pour protéger leurs propres réseaux. Or, Internet est mondial. Si une entreprise ou un Etat peuvent être touchés, l’ensemble du Net peut être concerné aussi.
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