Ma rencontre avec les Meltones

Publié le 09 juin 2011 par Chronikmusic

Après une long hiatus pour cause de partiels ( je vois que ça parle à certains d’entre vous), je reviens à mon clavier pour des nouvelles chroniques, des nouvelles interviews et bientôt des sessions acoustiques.

Tiens en parlant de session acoustique si l’on écoutait ça?

Cool non?

J’ai eu la chance d’assister à cette très belle session acoustique avec ma collègue du blog It’s My Live, qui m’invite régulièrement en tant qu’assistante pour filmer ses aventures musicales. ( En fait, je tiens juste le micro pour prétexter ma présence).
Il est temps de vous présenter, les protagonistes de cette vidéo qui sont les membres du groupe Meltones.
Originaires de Boulogne Billancourt, Thomas (basse/chant), Etienne (batterie), Daniel (guitare/background vocal) et Pierre (guitare) ont été signés sur le label MyMajorCompany. Mais si, le même label qui a signé Grégoire et Joyce Jonathan….Noooon ne partez pas! Ce n’est pas forcément une référence mais les producteurs de ce site peuvent avoir bon goût parfois et les Meltones constituent l’exception qui confirme cette triste règle.
Cela me pousse à remercier tous ces producteurs qui ont permis à  Nearly Colored de voir le jour, leur tout premier album qui est dans les bacs depuis lundi dernier. Réalisé par Philippe Zdar (Cassius), Nearly Colored est un véritable concentré de bonne humeur. On se laisse guider par la sublime voix de Thomas et les mélodies pop ensoleillées qui sont parfaites pour entamer l’été et prolonger ses vacances à l’infini.

Pour votre plus grand plaisir (et surtout le mien), j’ai pu discuter quelques minutes avec eux et ainsi en savoir plus sur ces quatre garçons dans le vent.
Professionnels et adorables, c’est l’impression que j’ai eu de cette bande potes bien leur têtes et dans leurs pompes.

Rencontre.

Votre rencontre personnelle avec la musique ?

Étienne : Quand j’étais petit, j’essayais de faire une beatbox, et j’avais un cousin qui faisait de la batterie et le jour où il en a acheté une, il m’a envoyé sa caisse claire. J’ai commencé à prendre des cours à 8 ans. Ce n’étais pas très sérieux à ce moment mais  je m’y suis mis plus sérieusement avec le groupe.

Thomas : A l’âge de 5 ans, j’étais à un dîner chez des amis de mes parents et puis je me suis mis à jouer sur le piano qui était dans le salon. Et je suis devenu fou (Rires). Ils m’ont mis au conservatoire et voilà comment ca a commencé.

Daniel : Alors moi j’ai toujours chanté…dans ma chambre..sous ma douche, je dansais même pour la famille tout petit.. Quand je me suis mis à écouter du rock, j’ai un ami qui m’a appris deux trois choses à la guitare. Puis,comme Thomas, je suis devenu fou et je n’ai pas arrêté depuis.

Pierre : J’avais 10 ans, quand ma mère m’a inscrit à mon insu au conservatoire. J’étais assez dégoûté vu que tous mes mercredis après-midi sautaient du coup je ne pouvais pas regarder mes dessins animés. Je détestais ça jusqu’à ce que je prenne des cours de piano, que j’adorais. Je me suis mis à la guitare au moment j’ai rencontré les autres et puis l’on s’est dit pourquoi pas former un groupe ?

D’où vient le nom de votre groupe ?

Étienne : On a eu plusieurs noms auparavant, et à la signature avec le label on a décidé qu’il était temps de changer de nom comme on avait pris un nouveau tournant. Un soir, la veille de la signature on s’est rendu sur le site Mappy et on a regardé les rues de Londres. On est tombé sur la rue Meltown qui est devenu Meltones. C’est tout bête

Thomas : D’ailleurs, on devrait prendre une photo tous les quatre sous le panneau!

S’il fallait résumer le groupe en une seule phrase, pas forcément dans un genre musical?

Pierre : « Des copains qui font de la musique ! » Ce qui est vrai parce que l’on est surtout potes avant tout. Quand on sort, on y va souvent ensemble.
Étienne : C’est vrai, on est plutôt sociables, on sort tous ensemble.On arrive tout de même à se détacher et à sortir chacun de notre côté quand même. Mais oui, une bande de potes qui s’éclatent en faisant de la musique ensemble.

Après l’écoute de votre album, j’ai pensé que ça représentait  la rencontre entre Franz Ferdinand et Phoenix, qu’en pensez vous ?

Meltones : Oui pourquoi pas!
Thomas : En tout cas, je suis bien d’accord ! (Rires)
Pierre : On n’a pas non plus le niveau de ses deux groupes qui sont quand même juste des tueurs mais peut-être oui dans les idées !

Thomas : Grosso-modo, il y a eu plein d’influences et tout ce que l’on a écouté a dû forcément ressortir dans nos chansons. On ne s’est jamais vraiment posés de questions sur la direction à prendre . On ne s’est jamais dit on ne fait pas ça parce que c’est trop pop, jamais eu de moments où l’on s’est dit qu’il ne fallait pas faire quelque chose. On s’est laissés guider par nos tripes et ça a donné cet album. Rien n’a été calculé.

Daniel : Tout est venu naturellement d’après tout ce que l’on écoutait et ce que l’on aimait. Après si les gens veulent poser une étiquette, il n’y a pas de souci avec ça, c’est tout à fait normal.

Thomas : Mais c’est vrai qu’avec le recul, lorsqu’on écoute nos titres on remarque des détails et on se dit : « Ah tiens ça vient de telles ou telles chansons ». Mais quand on était à fond dans cet album on ne s’est pas posé la question sur les influences.

Justement comment s’est déroulé l’enregistrement de cet album ?

Étienne : L’équipe était vraiment génial. Mais cela nous a pris mal de temps.

Thomas : Oui, il y avait beaucoup de travail à faire. Quand on est rentrés, en studio, on se disait que ça se passerait super bien mais il y avait des tas de choses que l’on ne connaissait pas. On a du beaucoup retravaillé sur nos titres. Mais on n’avais pas de limite de temps, on n’était pas stressés, comme c’était en home studio. Philippe Zdar nous disait : « Ne vous inquiétez pas, prenez le temps que vous voudrez. Peu importe le temps que ça prend, il faut qu’au final le résultat soit super ». On a donc vraiment eu cette chance là et c’était humainement et artistiquement une très bonne expérience.

Comment vivez vous cet engouement autour de la sortie de cet album ?

Daniel : Ca nous fait vraiment plaisir car on a des bons retours des personnes qui aiment ce que l’on fait. Ce qui nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes et surtout à continuer dans cette voie.

Thomas : C’est vrai qu’il y a des choses surprenantes que l’on apprend, comme par exemple, un pote qui habite à Toulouse et qui m’a appelé pour me prévenir que notre musique passait dans un magasin. Et là ça fait super plaisir !

Pierre : En fait, le seul type qui nous tient au courant….c’est Google Alerts (Rires).

Vous avez joué à Glasgow il y a plusieurs semaines de cela,  racontez nous..

Pierre : It was great! *avec l’accent écossais *

Daniel : Et on vraiment été très bien accueillis, c’était royal.

Étienne : C’était la première fois que l’on jouait à l’étranger et surtout dans un pays anglophone. Comme on chante en anglais, on avait la crainte de ne pas plaire et d’être critiqué comme « des petites français qui chantent en anglais ». On a eu des bons retours, notamment des organisateurs de l’évènement qui nous ont parlé des paroles et les ont trouvé plutôt bien écrites, on était très contents de cela.

Thomas: Enfin surtout moi (Thomas écrit les paroles), j’avais beaucoup de trac avant de monter sur scène.

Pierre : Du coup c’est un véritable compliment venant de leur part, sachant qu’en France personne ne viendra te voir pour te dire qu’il a adoré tes paroles.

Des projets de tournée à la sortie de cet album ?

Daniel : On a un tourneur maintenant et qui actuellement en train de monter une tournée à partir du mois d’octobre. Mais on a déjà plein de concerts sur Paris et en province.

Pour finir, vos titres favoris du moment :

Sortie le 6 juin 2011

Mes remerciement à Thomas, Daniel, Etienne et Pierre des Meltones et à Nesrine Latil (Ephélide)