Aller simple pour Vénus
Maëlle
Tu es partie
En voyage
T’as pris le train
Pour les nuages
T’as pris ton ticket
Attendu sur le quai
Puis t’es montée,
Montée, montée
T’as dépassé
La Voie Lactée
T’es arrivée
Au septième ciel
Le plus beau le dernier
Pas besoin de frapper
La porte s’est ouverte
Il t’attendait
Vous êtes entrés
Deux tours de clé
Que vous avez jetée
Dans un trou noir.
Maëlle
A présent
Tu vis ailleurs
Tu habites un monde meilleur
Dans ses bras.
Maëlle
Tu n’es ici
Qu’en apparence
Ton cœur est là-haut
Il mène la danse
Et se calque au sien.
Maëlle
On est en-dessous,
Tout là-bas
Sous tes pieds
Deux petites fourmis
Grosses comme une larme
Mais les fourmis
Sont parfois tristes
Elles se languissent
Tu leur manques
Elles aimeraient bien
Que de temps en temps
Tu leur écrives
Une carte postale .
Postscriptum
Ce poème est une bouteille à la mer. Il s'adresse à Maëlle qui, étourdie par ses sentiments, s'éloignait de ses amies. Espérons que le message soit parvenu sur la planète Vénus...