Il y a quelques semaines, j'ai participé à une soirée au sujet des femmes du pouvoir. C'était passionnant. D'ailleurs je dois faire un compte-rendu pour le site des fauteuses de trouble. Sauf que j'suis un peu débordée là... Je pars en déplacement demain pendant deux jours et, en plus, je fais une intervention. Je suis stressée à mort et pour tromper le stress je n'ai rien trouvé de mieux que de me goinfrer de glaces... J'ai acheté chez Picard des cônes en petit format (voire en mini format) et je pense que les ingénieurs agros mettent un truc du type nicotine car c'est carrément addictif! Enfin bref, j'en reviens à mes moutons et j'arrête avec mes multiples détours...
Lors de cette soirée, une intervenante, docteure en psychologie sociale, parlait du contexte sociétal en mettant en lumière toutes les conséquences découlant de la représentation sociale du développement durable. Comme Elisabeth Badinter dans son livre le conflit, l'intervenante montrait très justement comment au lieu de générer une socialisation de la nature cette posture entraine une naturalisation de la société. Plus globalement, ceci engendre une naturalisation de la question sociale et des rapports sociaux. Finalement, cette représentation basée essentiellement sur un retour à la nature en s'ancrant beaucoup dans la notion de transmission est une source d'enjeu importante pour le sexe et le genre.
J'ai été époustouflée par une pub de la fondation Hulot. Personnellement je ne la connaissais pas mais je peux vous dire que sur le coup je n'ai plus eu du tout envie de sauver des bébés pandas. Je vous laisse juger :
Bon promis je me secoue pour faire ce fameux compte-rendu... Mais pas tout de suite parce qu'en rentrant de mon déplacement, je m'envole avec le cher et tendre à Venise :)