![Astérix : mon empire pour un navet Astérix : mon empire pour un navet](https://media.paperblog.fr/i/45/455664/asterix-empire-navet-L-BRWXGc.jpeg)
Car rien, rien ni personne, ne peut permettre d'être un tout petit peu mesuré quant à la nullité intrinsèque de l'ensemble. Quelques beaux plans de Thierry Arbogast et quelques mimiques d'Alexandre Astier et José Garcia suffisent-elles à justifier deux heures de pur ennui ? Évidemment non. On nage en pleine médiocrité de A à Z, l'argument du film semblant avoir été imprimé sur une planche à billets, dans le mépris le plus total du spectateur. Astérix aux jeux olympiques réussit l'exploit d'être mille fois plus mauvais que le film de Claude Zidi qui constituait un monument de franchouillardise assez puante mais tentait au moins de séduire la masse. Le film de Langmann (pourquoi citer Forestier, vague sous-fifre à peine responsable du placement de la caméra), lui, est à l'origine d'un nouveau concept : l'europouillardise. Grâce à la monnaie unique, il a engagé la fine fleur (gasp) de l'humour européen afin (je cite) de pouvoir vendre le film un peu partout et d'attirer tout le continent dans les sales. L'UE doit être contente : chaque pays a ses trois plans, et hop, la médiocrité passe les frontières sans passeport. Le défilé de guest-stars qui s'en suit est des plus pathétiques : Zidane se ridiculise à tel point que c'en est effarant, Tony Parker n'avait pas besoin de cela, Jamel livre l'un des pires numéros de sa carrière... N'en jetons plus. Chaque ligne écrite à propos de cet Astérix risque de donner envie à de nouveaux gogos d'aller se faire détrousser de 9 euros pour se faire sa propre idée du désastre. Faites confiance à ce bouche-à-oreille unanime et ne faites pas ce cadeau au sinistre Langmann.
1/10