30 jours plus tard, l'effet Ben Laden prend fin pour Obama. L'emploi et la dette s'installent au premier plan des priorités et là l'insatisfaction est forte.
L'opinion américaine a "digéré" l'effet Ben Laden. La vague qui en résultait pour Obama se tasse. Il ne sera plus accusé de "carterisation" mais la campagne sur l'emploi et la dette sera livrée. Elle est même ouverte désormais.
Dans ce climat, Mitt Romney en tire avantage creusant l'écart avec ses concurrents républicains.
L'effet Palin n'apparait pas dans les actuels sondages y compris au sein même de l'électorat républicain comme si la crise élevait l'exigence de présidentialité et défavorisait Palin.
Les enquêtes sur les première primaires donnent des avantages significatifs à Romney : NH, Iowa ...
Il faut que ses concurrents changent de rythme et parfois même de positionnement sinon il peut plier assez rapidement la primaire républicaine dans ce contexte.