Je passe devant la boulangerie, je m'achète une religieuse. je passe devant un boutique, je m'achète une paire de chaussures...
Les points communs entre ces deux comportements :
- au départ, une sensation de vide, physiquement ressentie
- une perception de fatigue, d'ennui ou d'inutilité
- un climat personnel ou professionnel fait de frustrations
- la recherche d'une récompense-compensation, bien méritée
- une envie irrépressible de satisfaction immédiate et rapide
- l'illusion du "comblement" comme réparation.
Mais lorsque cela va trop loin, on se met en difficulté, jusqu'au point où c'est l'autre qui doit nous aider (ou contraindre) à revenir dans le "droit chemin".
Lorsque l'on mange à l'excès - ou que l'on achète inconsidérément- le plaisir ne tient que dans quelques instants furtifs. Sitôt le pot de Nutella rebouché, l'écoeurement apparaît. Sitôt la porte du magasin franchie, la culpabilité l'emporte. Et une sanction-punition, faite de remontrances, prend toute la place : peur de prendre des kilos, peur des conséquences financières, mésestimé face au manque de volonté, découragement...
Face à ces "dépendances" (à la nourriture, à l'achat) un accompagnement psychologique est quasiment indispensable. Et des techniques de sophrologie s'avèrent utiles pour mettre en application - en douceur - des comportements plus apaisés.