«S’il ne se présente pas, l’université est bien décidée à lui réclamer le remboursement de son salaire – 4.499 euros net par mois – pour toute l’année scolaire», rapporte l’hebdomadaire dans son article intitulé «Un emploi fictif pour le moraliste Luc Ferry».
De son côté, lemonde.fr précise: professeur à Paris 7 depuis 1996, l’ancien ministre de l’éducation nationale était censé assurer cette année ses enseignements. Sa mise à disposition auprès du Conseil d’analyse de la société (CAS) qu’il préside est obsolète depuis septembre 2010. Depuis cette date, il aurait donc dû reprendre son service d’enseignant-chercheur en plus de sa charge de président du CAS. Chose qu’il n’a jamais faite.
Luc Ferry a toujours bénéficié de décharge de service d’enseignement, sous forme d’arrêté ministériel. De 1994 à 2002, quand il présidait le conseil national des programmes du ministère de l’éducation, puis pendant la période où il était ministre de l’éducation nationale (de 2002 à 2004), puis en tant que président du CAS depuis 2004.
Contacté par Le Monde, Luc Ferry estime qu’il ne s’agit là que d’un simple «pépin administratif».
Merci à Section du Parti socialiste de l'île de ré