Il y a ceux qui n'aiment pas, ceux qui ne l'auraient pas joué comme ça, ceux qui savent mieux que tous ce qu'il fallait montrer. Et il y a le personnage d'Eric Chevillard, qui n'hésite pas à engager tout son être pour devenir lui-même l'objet du spectacle. La nouvelle fait 22 pages. Au milieu, le narrateur parvient à détourner l'attention de son voisin. Puis celle des éléments naturels qui se déchaînent. Et il devient, lui, spectateur, la finalité du spectacle.
Sous l'humour, Eric Chevillard donne à voir de beaux moments de danse. Comme si son ennui initial le poussait à une profonde communion avec ce qui se joue, là, devant ses yeux.