Ce n'est pas le PQ qui fera la souveraineté du Québec, ce sont les citoyens.
Le parti Québécois en reste toutefois le meilleur canalisateur. Mais là, l'eau refoule. Très sérieusement.
Le PQ est reconnu pour innonder régulièrement son propre sous-sol. Il fût un temps où les rats restaient à la cale. Claude Morin est toujours membre du parti Québécois mais garde le profil bas.
Puis Jean-Martin Aussant le lendemain qui prend le large et Drainville, tassé par Marois au profit de Maltais, qui vascille.
La chasse aux belles-mères, les démissionnaires, les gens amers, les rouges morts de rire sur la banquette arrière, le PQ ne manquent jamais d'adversaires...
Alors que la pression devait être sur Charrogne et ses rouges dans le projet du Colisée Amir Khadir (beau nom n'est-ce pas?) ce sont les fleudelysés qui attirent les follow-spots quand même. Faut le faire. Alors que les Rouges atteignent des taux d'impopularité historiques, ouvrant le chemin à n'importe quel parti de se glisser comme le NPD l'a fait aux élections fédérales, le PQ réussit à se viser dans les deux pieds. Si des élections avaient lieue demain, le parti qui serait mis au pouvoir n'existe même pas encore!
Tout ça ne me semble pas clair.
Tranquillement, la société québécoise est en train de dire à ses politiciens, "nous avons vu neigé, arrêter de nous prendre pour des imbécile et soyez de votre temps". Et du même coup elle dit au Bloc et au parti Québécois, "soyez nous utile maintenant ou dégagez le terrain".
Ça, ça me semble de plus en plus clair.
La souveraineté est devenu un tatoo. Un parfait turn off pour plusieurs, quelque chose de cool pour d'autres.
Il y a une réelle fissure dans ce parti, une fissure grandissante année après année, une fissure qui fera couler le navire.
Quelle sera celle des péquiste demain?
Ces gens veulent un pays et sont incapables de gouverner une centaines de bougres?
Sont incapables de ne pas manger leurs chefs.
Étais-je le seul à trouver que Pauline Marois était au bord des larmes hier?
Le lifeguard dort, la leader nage beaucoup trop contre la vague.
Ça sent la noyade.