Selon certaines sources, entre 80.000 et 100.000 personnes sont descendues dans les rues d’Athènes dimanche, lors du 12e jour de manifestations contre les plans d’austérité gouvernementaux, dictés par l’UE et le FMI.
Kathimerini rapporte qu’un groupe de manifestants a bloqué la semaine dernière 60 parlementaires grecs et étrangers dans un restaurant. Les députés ont dû être escortés hors du restaurant par la police au moyen d’un bateau. Tandis que certains agitateurs grecs ont été vus brandissant des banderoles représentant le drapeau européen avec une croix gammée incrustée entre les douze étoiles.
Et la Grèce n’est pas seule dans cette situation. Les derniers mois ont été le théâtre de manifestations de rue dans différents pays à travers l’Europe. L’austérité est généralement une mesure impopulaire, surtout quand elle est imposée d’en haut par des technocrates que les gens n’ont pas élus. Et plus encore lorsqu’il est probable que les politiques – à savoir les plans de sauvetage – ne marchent même pas.
Les gens du Portugal et d’Irlande ne sont guère plus heureux.
Jusqu’à présent, les dirigeants européens ont parié sur le fait que ces manifestations étaient gérables. Mais alors que l’eurozone devra faire face à un été de mécontentements, long et chaud, la question qui brûle toutes les lèvres est de savoir si les gens pourront supporter la situation encore longtemps. Et que se passera-t-il lorsque la goutte d’eau aura fait déborder le vase ?
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