La nouvelle est tombée abrupte lors d’une conférence presse digne de Valéry Giscard d’Estaing en 1981 : David Martinon abandonne la campagne municipale à Neuilly sous l’amicale pression de la famille (régnante ???) Sarkozy.
Le porte-parole de l’Elysée tente de se justifier comme il le peut, sans pour autant se départir de sa langue de bois devenue mythique : "les conditions ne sont plus réunies pour que je mène la campagne des municipales. J'en tire toutes les conséquences et je me retire". Mais il n’oublie pas de remercier ceux (mais qui et combien sont-ils ???) qui l’ont soutenu : "merci à tous ceux, et ils sont nombreux, qui m'ont accompagné, qui m'ont aidé et qui se sont investis comme moi sans compter. Je ne vous oublierai jamais".
Nul doute qu’il n’oubliera sans doute non plus jamais le coup de couteau dans le dos que lui a infligé Nicolas Sarkozy (grand spécialiste de l’exercice), qui après l’avoir imposé à la hussarde comme candidat, l’a laissé se faire dézinguer par son fils… que l’on pourrait bien voir devenir tête liste UMP à Neuilly à en croire Dominique Paillé, le porte-parole de l’UMP : "Jean Sarkozy est un garçon bourré de talent. Il a d'énormes qualités, c’est une hypothèse qu'il ne faudrait pas écarter".
Passé cette humiliation publique (et néanmoins familiale), David Marinton boira le calice sarkozsyte jusqu’à la lie, puisque le président de la République, qui a refusé sa démission de son poste de porte-parole de l’Elysée, va pouvoir le garder sous la main histoire de l’humilier à sa guise jusqu’à plus soif !!!