La politique s’invite dans la construction du futur Stade Vélodrome qui doit être terminé en 2014 et permettre de doter l’OM d’un outil de travail tout neuf. Jean-Noël Guérini, le président du Conseil Général boude et malgré qu’il ait été invité à la pose de la première pierre, n’assistera pas à la cérémonie jeudi en présence des personnalités politiques et sportives locales : « Je ne reproche rien, mais je donne mon point de vue. Le projet du Grand Stade est nécessaire. C’est un projet phare qui doit être porté au-delà des clivages politiques. Mais le Conseil Général n’est pas un simple financeur à qui on demande de l’aide sans jamais l’associer à des chantiers qui ne verraient pas le jour sans son engagement. Des aspects de ce projet restent flous et j’entends les questions des riverains à qui il est important de d’apporter des réponses claires sur le plan urbanistiques » déclaré-t-il dans les colonnes de La Provence.
Actuellement englué dans des affaires politico-judicaires, Jean-Noël Guérini reste ferme sur sa position : « Le Département n’est pas un tiroir caisse dans lequel on vient piocher quand cela arrange et que l’on néglige une fois que l’on est servi. 30 M€ dans la période actuelle, c’est loin d’être négligeable. Un tel investissement mérite l’attention due à un partenaire actif qui entend s’engager. Etre invité à la pose de la première pierre, c’est bien, mais ça ne suffit pas à créer des liens de confiance et les conditions de partenariat propice à la mobilisation des collectivités publiques pour les Marseillais » a-t-il ajouté.